Clan des Partisans [0/3 pris]

Arthur est né en l'an 1973 lors de la première montée des prix du pétrole, date du premier choc pétrolier. Pour ses parents, Andrew et Leah McFinnigan, ce fut la plus grande annonce de l'année. La naissance de leur fils ? Pfuit, une broutille. Ils avaient un enfant tous les deux ans, et Leah, à 45 ans, en paraissait 70. Autrement dit, une marmaille de plus ou de moins à la maison, ce n'était pas ce qui l'embêtait vraiment. Ils étaient 14 enfants, et pas tous de la même mère, bien évidemment. Avant Leah, Andrew avait eu une première femme, qui lui avait donné 4 gosses, et pendant son mariage avec Leah, il avait réussi à se dégotter une maîtresse qui était morte en couches. Au final, Leah n'en avait que 9 bien à elle, mais ce n'était pas non plus une mère idéale ou jalousée. Elle se fichait de ses mômes comme de ceux des autres, et préférait courir les rues à la recherche d'un amant d'un soir... Parfois aussi d'un client. Arthur, dans l'histoire, me demanderez-vous ? Il savait bien que ses parents ne s'aimaient pas, et que tout consistait en une affaire de sous. Ce que, à 7 ans, il n'était pas vraiment en âge de comprendre. Il a grandi, donc, jusqu'à cet âge-là, avec l'impression d'être un enfant comme tous les autres, puisque après tout, il avait reçu la même éducation que ses 13 frères et sœurs. Mais l'année où il est rentré à l'école, ça a tout changé. Il s'est fait des amis, s'est fait invité chez des parents de camarades de classe, et il ne comprenait pas forcément pourquoi se laver tous les soirs était essentiel, pourquoi manger devait se faire avec des couverts, et pourquoi changer de fringues était élémentaire. Chez lui, il portait tout le temps la même chose, prenait une douche quand on lui faisait penser, ou quand il était plein de boue, autrement dit une fois toutes les 2 semaines, et ne mangeait jamais à table. Il chipait des aliments à peu près sympathiques dans le frigo et les mangeait avec ses frères et soeurs dans la maison, chambres ou jardin. Leah et Andrew ne s'occupaient jamais d'eux, alors ils vivaient en autarcie. Vers 12 ans, un de ses frères est revenu avec de l'herbe. Il dealait, à 15 ans, et a entrainé Arthur avec lui. Il s'appelait Seb, mais il est mort quelques années plus tard, à 18 balais. Il dealait, certes, mais la drogue qui passait dans ses mains atterrissait aussi dans son sang, il s'est éteint d'une overdose, contrairement à Arthur qui, s'il avait parfaitement compris les arnaques du métier et la méfiance à adopter, n'avait jamais touché à ce qu'il vendait. Il préférait se saouler à la limonade et se défoncer aux cigarettes en chocolat. Aujourd'hui, la trentaine bien dépassée, il fume toujours des bonbons pour enfants mais ne se refuse pas un pétard de temps en temps. Pour ce qui est de l'alcool, il n'aime que le cognac et le whisky. Il préfère les boissons gazeuses sucrées, c'est d'ailleurs un fan de Coca Cola, il se damnerait pour une bouteille de Cherry Coke. A 16 ans, émancipé comme il se devait de l'être, Arthur a quitté la maison familiale et s'est installé dans un studio délabré qu'il a, grâce à son argent de dealeur, réussi à payer. S'est ensuivi ensuite nombre d'aventures et de mésaventures sans intérêt qu'il ne vous intéresse pas d'écouter. Aujourd'hui, avec Charlemagne, digne de ses petits business d'autrefois, il dirige les troupes et en est fier... A votre place, je ferai gaffe à où je me rends, avec lui dans les parages, rien n'est sécurisé. Mais il n'est pas fourbe, et tient toujours ses promesses.

Magniola est l'héritière d'une grande industrie de la mode que ses parents tenaient. Son père dirigeait la boîte, s'occupait de la parution d'un magazine et aussi du recrutement des mannequins. Sa mère s'occupait des stylistes, elle en était une soit même une. Le 1 mai 1980 elle vit le jour dans le luxe et l'abondance, une vrai fille a papa. On ne lui a jamais rien refuser, quand elle ordonnait, les majordomes s'exécutaient. Une vraie petite princesse. Très vite elle montra le même talent que sa mère pour le stylisme et la même inflexibilité que son père pour les affaires. La digne fille de ses parents. Quand elle eut 27 ans ses parents meurent lors d'un accident d'avion quand il revenait des îles. Elle porta plainte contre la compagnie de vol, elle gagna le procès. Ses concurrents virent tout de suite la femme implacable et surtout un peu sadique, elle avait rabaisser le PDG de la compagnie devant des médias avec beauté, qu'était Magniola. Elle passa deux ans à mener son affaire d'une mains de maître, elle était passer dans les meilleurs styliste en quelques temps. Son magazine n'a jamais eu autant de succès que pendant les 2 année où elle dirigeait l'entreprise. Les mannequins les plus huppé travaillait pour elle.
Au début de l'arrivé des esprits ne chamboula pas vraiment son quotidien, à part avec certain de ses mannequins. L'esprit, pendant un gala, décidait de prendre possession du corps et sortait de la scène mais c'était un évènement qui arrivait à tout les grands de la mode. Bien sûr ça ne plaisait pas vraiment Magniola et Blanche alors elle choisissait aussi les mannequins par rapport à leurs caractère, il fallait qu'ils arrivent à contrôler leurs revenants. Quelques temps après dans un barre huppé Magniola rencontra un certain Halphas, Blanche lui souffla de suite qu'il était un homme important. Ils parlèrent une partie de la soirée et la terminèrent dans la demeure de cet homme mystérieux. La trouvant dès plus intéressante et aimant ses prouesses sous la couette, Halphas fit de Magniola sa maîtresse et une conseillère impitoyable. Magniola accepta tout cela sans broncher, elle venait de grimper dans l'échelle social, elle était la maîtresse de l'Empereur, que demander de plus, elle pouvait maintenant côtoyer les politiques et changer subtilement des groupes contre Halphas.

Kyllian Hide est né en une cuiller en argent dans la bouche, en digne fils de bourgeois qu'il était. Qu'il est toujours d'ailleurs, et même davantage. Sa mère, une femme hautaine et sans scrupules, gérait des trafics d'armes et de drogue à travers le monde sans pour autant bouger de son confortable bureau à Manhattan. Quand elle accoucha, ce fut dans une clinique privée où elle ne s'occupa guère longtemps de son unique fils, et ce, pour une excellente raison : elle fut fusillée dans son lit trois jours après la naissance de Kyllian. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle refusait de donner le garçon à son père, lequel n'avait été qu'une passade rapide dans sa vie et que celui-ci réclamait l'enfant, quitte à tuer ceux qui l'en empêcheraient. Kyllian quitta donc Manhattan alors qu'il avait une semaine et trouva « refuge » dans un chalet immense en Suisse où l'attendait son père avec une fille au pair et une gouvernante. Le petit fut donc élevé par ces deux-là, même si la fille au pair changeait souvent. Son père en engageait une autre une fois les études de celle-ci terminées. Kyllian ne connut jamais de présence maternelle mais ne parut pas en manquer, du moins ne se plaignit-il jamais. Et puis la gouvernante, maîtresse Agay, veillait à ce qu'il ne manque jamais de rien. Il fut inscrit par son père dans de riches écoles privées en Suisse et apprit à parler l'italien aussi couramment que le français et l'anglais. A quinze ans, Kyllian n'était pas un surdoué, et surtout pas en sciences ou en mathématiques, mais il avait lu tous les classiques de la littérature, écouté toutes les chansons de son époque et pouvait citer, sans se tromper, tous les noms des héros de l'Histoire. Son père, Monsieur Halphas Hide, ignora ses connaissances et le poussa à étudier la politique, chose qui fut faite selon ses ordres quasi religieux, bien évidemment. Seulement, Kyllian se révéla décevant. Il ne comprit rien à rien aux sciences qu'on lui enseignait. Son éternel plongea plusieurs fois dans une colère noire et obligea son fils à travailler davantage. Avec l'arrivée des esprits, Kyllian vit son père se durcir davantage, mais il fut en quelque sorte sauvé par Arthur Rimbaud, qui lui redonna la force de croire en la poésie, malgré les ratés de la vie du revenant. Aujourd'hui Kyllian est toujours sous les ordres de son père à Port Elizabeth, lequel aimerait par-dessus tout faire de son fils un grand méchant. Hélas, Kyllian Hide n'est pas très doué pour torturer les gens, ni pour leur faire peur, ni pour prévoir des attaques contre les Résistants... Une tare, quoi. Un crétin congénital.