Retour au bercail [Sébastian]

Un peu de repos ne ferra pas de mal... Après tout ces voyages, ces concerts, toutes ses péripéties, un retour à la maison sera le bien venu. Mes parents me manquent et mes amies aussi. C'est pourquoi j'ai décidé de prendre un avion depuis Londres afin de rentrer. Ce dernier s'arrete à Hong Kong et je devrais ensuite prendre un bateau pour retourner sur mon île. Dans l'avion, j'ai du supporter les contestations de Kurt " Non je ne veux pas, je veux jouer et gna gna gna ! " Mais je ne l'ai pas écouté, faisant mine de dormir, mon baladeur sur les oreilles. L'ennuie me gagnant, je décide de feuilleter un magazine de rock. Un article est consacré au anciens groupes célèbres et mes yeux arretent sur le titre "Nirvana"

* - Kurt ! Regardes !
- Kurt est indisponible pour le moment, veuillez le recontacter plus tard !
- Ah bon ? Dommage... Valen est juste devant ?
- Valen ? Où ça ? Laisses moi y aller !
- Ah ah tu y a cru monsieur le boudeur !
- Je ne trouve pas cela drole, mais alors pas du tout !
- Et bien moi je suis morte de rire !
- Pffff
- Allez sérieusement, regardes cet article
- Je m'en moque !
- Un article sur toi ?
- Sur moi ?
- Nirvana c'est toi n'est ce pas ?*

Et le voila en pleine admiration devant cet article retracant son parcours.

"Mesdames et Monsieur, notre avion va attérir"

Super, nous sommes enfin arrivé ! J'ai tellement hate de retrouver la modernité Les égyptiens...ce n'est pas trop mon truc !

L'avion attéri doucement. Je m'approche de la sortie, me fait saluer par l'hotesse et peux enfin descendre. Un énorme sourire me gagne, je ferme les yeux, inspire profondément afin de m'imprégner de cet air tant attendu et les ouvres à nouveau. Mais... ça alors ! Ou est donc la grande ville économique que j'attendais ? Ou sont tout ses immenses batiments où règnent bureaux et boutiques ? Que s'est il passé ? La ville que j'aimais tant ne ressemble à rien d'autres qu'un petit village avec des petites maisons et des paysans ! Non !

J'interpelle un homme dans une rizière !

" - Monsieur ! Pouvez vous me dire où nous sommes s'il vous plait ?
- Eh bien... A Hong Kong voyons !
- Hong Kong ? Mais non, ce ne ressemble pas à Hong Kong !
- Jeune fille, je vous dis que nous sommes à Hong Kong !"

Non ce n'est pas possible, je n'y crois pas ! Je cours, je ne sais pas où mais je cours ! Je ne sais pas où est l'arret de train devanrt me mener au port ! Et alors que je continu de courrir, je me stop net... Ca alors... c'est... là, dominante, énorme...

* - Euh... Abby ?
- ...
- Abby ? Tu beug ?
- Kurt, la tour Eiffel, c'est en France n'est ce pas ?
- Euh wé j'crois
- Alors...pourquoi est elle ici ? *

Pas de réponse... je crois qu'il hallucine comme moi ! Bon Abby, reprends tes esprits ! Je dois trouver quelqu'un qui pourra m'aider et m'expliquer ce qui se passe ! Tout ceci est tellement bizarre ! Depuis que Kurt me possède, j'ai l'impression de faire le tour du monde... Tout ceci est en rapport, j'en suis sur ! Je dois en avoir le coeur net ! Valen est possédée elle aussi et d'autre surement...Je m'assois sur un tronc d'arbre abandonnée et mets ma tête entre les mains afin de pouvoir me calmer et réfléchir !

* - Abby, tout ceci n'est pas normal !
- Non Kurt, ce n'est pas normal ! Mais en même temps... si tout ceci n'était pas... tu ne serais pas en moi ! *

Spoiler:

Le téléphone avait sonné très tôt ce matin je l'avais entendu alors que ma tête dépassait à peine de la couverture. J'entendis Lena décrocher et répondre. Sa voix me parvenait à peine, j'étais encore dans le brouillard du matin. Oui, je ne suis pas quelqu'un du matin, il ne faut jamais rien me demander avant 11h minimum!
Bref! Elle raccrocha et je l'entendis se diriger dans ma chambre. Elle ouvrit la porte et vint s'asseoir sur le lit à côté de moi. Elle me secoua doucement avant de me dire:
"Monsieur Tomass a appelé. Il veut que tu aille poser pour la séance photos d'aujourd'hui.
-Hum, répondis-je.
-C'est à Hong Kong.
-Hum.
-L'avion part dans deux heures.
-Hum...quoi?!"
Je m'étais levé d'un bond, avait attrapé mon jean et peinais à enfiler mes chaussettes. Je maugréais, insultant ces foutous diecteurs de me déranger à la dernière minute, surtout que rien dans mon contrat ne stipulait que je devais me lever aussi tôt!
Lena me conduisit à l'aéroport, me dit aurevoir et me rappela de l'appeler quand je reviendrais à Tokyo. Je pris ensuite place dans l'avion et écouta de la musique tout le long du vol.

L'engin se posa aux alentours de 13h. Je descendis, mon sac sur l'épaule, jean et chemise blanche, cheveux en bataille et l'air encore endormi. Le photographe m'attendaiy. Je monta dans la voiture et il nous emmena vers le lieu de la séance.
"On fait quoi aujourd'hui? demandais-je négligeament.
-Photos au pied de la Tour Eiffel.
-Ok...pardon? que, quoi? La Tour Eiffel est en France!
-Plus maintenant, elle est à Hong Kong."Je regarda par la fenêtre à la recherche de la Dame de Fer et je fus stupéfait de voir la campagne à perte de vue. Pas la moindre trace de la grande ville de Hong Kong, pas d'immeubles, pas de magazins, pas de voitures, pas de routes, c'était quoi ce cirque? Je me retourna vivement vers le photographe et lui lança:
"Mais ce n'est pas Hong Kong!
-Si, mais, en moins développée."Moins développée? C'était à peine un mot suffisant pour décrire ce qui restait de la grande ville. Un village de paysans et des rizières. Et au sommet d'une colline verdoyante, la Tour Eiffel. Tout cela ne pouvait être qu'en rapport avec les évènements étranges de ces derniers jours, le retours des esprits et toutes ces histoires.

La voiture s'arêta au pied de l'immense construction métallique. Une femme vint s'occuper de moi et me donner un air plus frais. Oui c'était ça, frais. J'enfila un jean blanc moulant, ainsi qu'une chemise noire impeccable. J'en déboutona les trois premiers boutons, laissant voir mon torse et vint me placer selon les directives du photographe. Je n'avais vraiment pas la tête aux photos aujourd'hui. La faute à la Tour Eiffel sans doute.

Je suis toujours en plein desespoir sur mon tronc d'arbre. Je ne sais pas qu'elle heure il est et a vrai dire, je m'en moque ! J'émerge alors petit à petit en me disant que ce n'est pas en restant ici que j'arriverai à rejoindre Osaka. Je me lève, m'étire lentement et vois passer une voiture devant moi. Sur le coups je ne réagis pas.

* - Euh... Abby ?
- Hum...?
- C'est une voiture !
- Oh c'est bien Kurt bravo tu auras un bon point !
- Abby ! Une voiture ! Ici ! Cela veut dire qu'il n'y a pas que des paysans, si tu vois ce que je veux dire ...
- Oh oui ! Merci Kurt ! *

J'attrape vivement mon sac et cours dans la direction de la voiture c'est à dire vers la tour Eiffel. Enfin des personnes de mon monde ! Du moins je l'espère... J'arrive finalement près de la tour. Je suis essouflée et essaye de reprendre mon souffle en m'appuyant sur mes jambes. Une fois rétablie, je remarque une foule de personne rassemblée autout d'un homme que je ne distingue pas très bien. Je décide donc de m'avancer. L'homme se place sous la dame de fer et prend des poses. Il semblerait que je sois en train d'assister à une séance photo ! Je m'approche encore et... waaah ! Quel splendeur ! L'homme semble avoir une vingtaine d'année et il est habillé avec un jean blanc et une veste noire laissant apparaitre son torse ! Je le contemple du mieux que je peux, de haut en bas !

* - Bon Abby qu'est ce que tu fais, vas parler à quelqu'un ?
- Hein ? Non attends Kurt ! Lui répondis je avec une voix béate
- Non je ne veux pas attendre, et pourquoi tu es si molle d'un coups ? Et pourquoi ton coeur bat à ce rythme ?
- Tais toi Kurt ?
- Quoi ? Mais comment tu parle ! On dirait une de mes amies lorsqu'elle venait de fumer !
- Il est...magnifique...
- Magnifique ? Qui est magnifique ?
- Lui..."

Je soupire d'admiration alors que Kurt continue à grogner mais je ne l'écoute pas. Je suis en pleine contemplation de ce superbe homme ! Ce qu'il est beau ! J'avais je n'avais vu aussi belle créature. Il prend des poses tellement... tellement...je ne trouve plus mes mots ! Et cette chemise, et ce torse... laissez moi poser avec vous bel homme !

" Vous ne pouvez pas rester ici mademoiselle ! "

Un homme en costume noir m'attrape soudain le bras ce qui me fait redescendre sur terre.

" - Hein ? quoi ?
- Vous ne pouvez pas rester ici ?
- Mais pourquoi ? Demandais je à l'homme, les yeux suppliant pour continuer ma contemplation
- Parceque c'est une zone privée ?
- La tour Eiffel ? Une zone privée ? J'ai tout à fait le droit de la visiter et j'y vais de ce pas !"

Je me libère de l'emprise de l'homme et me dirige, déterminée, vers le monument ...

Les poses se succédèrent sans se ressembler. Mon photographe le remarque rapidement, puisqu'il se mit à râler:
"Tu nous fais quoi Séb aujourd'hui?
-Désolé, j'ai pas la tête à ça. Et puis, vous savez que je suis pas du matin.
-Il est 14h passé! s'exclama l'homme tout en brandissant un appareil photos plus que menaçant.
-Ouai ba mon téléphone a sonné bien avant 8h!"
Toute l'équipa se mit à houspiller que je faisait trop de manière pour un rien. Mais je ne leur avait rien demandé moi! D'ailleurs je ne l'aimais pas ce job, mais il fallait bien arrondir les fins de mois alors...
Je soupira, leva la main et parla assez fort pour être entendu:
"Je fais une pause, j'en ai marre, et le décor est atroce!"
Et paf, prenez ça dans la tronche, que vos photos soient pourries et surtout foutez moi la paix!

Je me rendit près de la Tour Eiffel et leva les yeux. Je remarqua alors les escaliers pour monter au sommet. En tant normal, il y avait un ascenseur, mais vu qu'il n'y avait pas d'électricité, je doutais que l'engin fonctionne. Allons bon, vive les escaliers! J'entendis des éclats de voix non loin de moi et détourna la tête. Une jeune fille était aux prises avec le gorille qui nous servait de vigile de sécurité.

- La tour Eiffel ? Une zone privée ? J'ai tout à fait le droit de la visiter et j'y vais de ce pas !

Je n'entendis que ces mots. Peut être que monter ces marches avec quelqu'un rendrait l'exercice moins...chiant? Je m'approcha donc de l'inconnue et demanda:

-Je peux vous accompagner? Visiter la Tour Eiffel, ce n'est pas tous les jours qu'on a une telle occasion hein?

Ok, pour ce qui était de l'abordage, j'étais nul. J'avisa ma chemise ouverte, dévoilant mon torse. Je toussota et la reboutonna, histoire de ne pas gêner la jeune femme et de ne pas passer pour un pervers à l'occasion.

Je m'avance d'un pas ferme vers la tour ! Ce gorille ne m'empechera pas de mater ce bel inconnu !
Je lève la tête et tombe nez à nez avec l'homme de mes rêves qui me demande :

Je peux vous accompagner? Visiter la Tour Eiffel, ce n'est pas tous les jours qu'on a une telle occasion hein ?

Je crois que mon coeur va stopper net d'ici peu de temps ! Il est là, face à moi, la chemise déboutonnée, yeux dans les yeux ! Sa voix m'emporte... Je dois surement être rouge tomate à cette heure !

* Roh Abby ce n'est qu'un homme ! *

Quel rabat joie cet esprit !Valen n'est qu'une femme me mis je à penser, ce qu'il a sous doute entendu puisque je le sens qui essaye de prendre possession afin d'échapper à cet élan de romantisme mais non Kurt... pas cette fois ! Oh que non ! Tu ne me gachera pas ma visite de la tour Eiffel à Hong Kong avec ce mannequin ! Ce que je viens de dire n'a aucun sens... peu importe ! Mais... qu'est ce qu'il fait ? Non ne fais pas ça !!!! Le voila qui reboutonne sa chemise ! Non ! Je le regarde alors avec un regard suppliant mais ma voix n'arrive pas à lui dire "Non... ne ferme pas ! Par pitié !" Je n'arrive pas à parler et mes yeux ne peuvent pas dévier des siens ! Sa beauté m'éblouie je ... ooh ! Un peu plus et je perdais pied ! Finalement j'arrive à articuler un petit oui tout en soupirant !

Elle hocha la tête et souffla un petit oui. Ses yeux ne quittaient pas les miens, ce qui me mettait un peu mal à l'aise. Je détourna le regard, un sourire aux lèvres. J'avais toujours été assez timide avec les femmes, allez savoir pourquoi. Jules, le photographe, arriva vers moi en courant. Il s'arrêta en soufflant et me demanda:
"Tu viens Séb, on y retourne."
Je lui lança un regard noir, non je n'avais pas du tout envie d'y retourner comme il disait. Je vis alors l'habilleuse courir vers moi une chemisa blanche à la main. Elle faisait de grands gestes, essoufflée comme elle était elle ne pouvait pas parler. Je compris qu'elle voulait que je me change. Je leva les mains, les deux cessèrent leur numéros d'écureuil drogué au café et se turent:
"Désolé, j'ai dis que je voulais faire une pause. D'ailleurs, je vais visiter la Tour Eiffel."
Jules remarqua enfin la jeune fille qui se tenait à mes côtés. Il la désigna du doigt et demanda d'un ton malveillant:
"C'est qui elle?"
Je chercha quoi répondre. Une idée me vint alors. Je m'excusa du regard auprès de la jeune inconnue et donna une explication totalement stupide:
"C'est ma petite amie"
Je passa mon bras autours de son épaule et l'attira contre moi. Jules ne semblait pas convaincu par mes propos foireux. En même temps, ils étaient vraiment bidons. Il était au courant que j'avais quand même un certain succès auprès des femmes? Visiblement, non.
Je leva les yeux au ciel et décida de pousser le vice encore plus loin. Je me pencha sur elle, relevant sa tête de ma main, et lui murmura "excuses moi" avant de l'embrasser doucement. Puis j'assassina le photographe du regard et m'éloigna vers la Dame de Fer, ma "petite amie" sous le bras.

Un homme s'approche de mon prince et lui lance :

"Tu viens Séb, on y retourne."

Séb ? Quel magnifique prénom ! Tout est tellement magnifique ! Les oiseaux chantent, je suis au pied de la tour Eiffel en compagnie d'un ange ! Cependant, il semblerait que la scène doive se finir. Une femme se ramène en plus en brandissant une chemise blanche ! Mais cela ne plait pas à "Séb" ( ouh j'adore ce prénom) qui réplique :

"Désolé, j'ai dis que je voulais faire une pause. D'ailleurs, je vais visiter la Tour Eiffel."

Le premier homme me regarde et demande :

"C'est qui elle ? "

Et Séb répond :

"C'est ma petite amie"

Ma...ma petite amie ? Oh...je sens que je vais défaillir ! Ah !!! Il m'attrape par l'épaule et me sert contre son torse !

* C'est ridicule Abby ! Pourquoi tu te mets dans un état pareil ! Est ce que je réagis comme ca moi fasse à une belle femme hein ? *


Hein Kurt a parlé ? Je ne sais pas... je n'entends rien que le son de la voix du bel homme. Soudain, il me rapproche de lui, attrape ma tête, plonge ses yeux dans les miens et me dit :

"Excuses moi"

Oh tu es tout excusé !!! Le voila qui se rapproche... oh... ca y est...le grand moment...non ! Je n'y crois pas ! Je ferme les yeux et tends les lèvres ! Il...il...il m'embrasse...

* Beurk... c'est répugnant ! *

Un frison me parcours et là... le trou noir !!!

Ce que je n'avais pas prévu, outre la tournure étonnante des évènements, c'était que mon inconnue me tombe dans les bras. Dans tous les sens du terme. Elle s'était carrément évanouie! J'embrassais si mal que ça? Ça expliquerait bien des choses, comme par exemple pourquoi je n'étais pas capable de garder une petite amie. Non pas que je n'aime pas les femmes, je les adore! Mais je ne sais pas, c'était comme si elles étaient incapables de me rendre heureux...
Bref, mon inconnue.
Je m'éloigna, un poids mort sous le bras, et une fois hors de vue, je l'allongea sur les marches d'escalier de la Tour Eiffel. Elle avait un sourire béat aux lèvres, comme si elle avait vu les portes du paradis. Personnellement, je n'étais pas contre les voir aussi. Mais le destin ne me réservait rien de tout ça malheureusement. Ses cheveux sombres lui tombaient un peu sur le visage, elle était plutôt mignonne. Pas un canon de beauté, mais mignonne, agréable à regarder. Encore un peu enfant, innocente, une innocence que personne n'oserait lui voler, surtout pas moi! Ah ça non, ce n'était ni le lieu ni le moment pour tomber amoureux!
Je la secoua doucement en l'appelant:

-Mademoiselle. Mademoiselle! Réveillez-vous!

* Abby ! Abby réveilles toi ! *

Suis je morte ?

" Mademoiselle. Mademoiselle! Réveillez-vous! " Quelle magnifique voix !

" Oh Kurt, tu as de la chance d'être mort et de pouvoir partager le paradis avec d'aussi bel ange ! "

* Abby... nous ne sommes pas seul...*

" Oh, j'ai rêvé alors ! Quel magnifique rêve Kurt ! Un magnifique jeune homme, super beau garçon m'a embrassé ! "

* Abby je te le répètes, nous ne sommes pas seul ! *

" Mais qu'est ce que tu racontes Kurt ? "

* Ouvres les yeux et tu comprendras... *

" Olalala ! Laisses moi me réveiller tranquillement ! "

Je m'étire lentement, digne d'un chat puis je baille à m'en décrocher la machoire. Je ne suis pas très bien installé et j'ai le dos un peu casssé. J'ouvre finalement les yeux après me les avoir frottés. Je m'assoie tant bien que mal et ragrdes autour de moi et le vois...

* J'te l'avais dit ! *

Oh non... qu'est je fait ! Je le regarde fixement dans le vide en essayant de me remérorer le passé ! Oh oh ! Ce n'était pas un rêve ! Je me suis évanouie alors que Séb m'embrassait ! Oh non c'est impossible ! Quelle imbécile !

* - Que s'est il passé Kurt ?
- Tu t'es évanouie et tu m'as parlé à voix haute !
- A voix haute ?
- Oui...en te réveillant ! *

Ah impossible ! Imbécile ! Imbécile ! Je me tape la tête avec la main. Soudain, prise de panique je me lève subitement sans dire mots et le regarde à nouveau avant de piquer un fard et de lui dire en baigayant :

" Ce...ce n'est pas... je dois partir ! "

Elle se mit à parler dans son sommeil.

" Oh Kurt, tu as de la chance d'être mort et de pouvoir partager le paradis avec d'aussi bel ange ! "

Kurt? Ange? Paradis? Elle se croyait morte où quoi?

" Mais qu'est ce que tu racontes Kurt ? "
" Olalala ! Laisses moi me réveiller tranquillement ! "

Elle ouvrit les yeux, bailla, s'étira et s'assit. Les yeux dans le vide et l'esprit sûrement encore embrumé. Eu..très embrumé. Lorsqu'elle me vit elle vira au blanc puis au rouge, se rendant compte qu'elle avait parlé à voix haute.

" Ce...ce n'est pas... je dois partir ! "

Elle se leva et fit mine de partir, mais je la rattrapa par le poignet, la forçant à se rasseoir. Elle était?...elle aussi? Alors ma soeur n'était pas la seule, non bien sûr je le savais mais quand même! C'était étrange de se retrouver face à quelqu'un dont l'esprit était partagé. Kurt, un prénom d'homme, elle était possédée par un homme. Minute. J'ai embrassé un homme! C'est...mais c'est obscène! Le dégoût devait se lire sur mon visage, mais je me repris. La pauvre n'y était pour rien dans toute cette histoire. Je toussa pour me donner une contenance et demanda sans oser la regarder:

"Vous êtes possédée vous aussi?"

Il me regarda comme s'il paraissait surpris. Il eu une tête bizarre et alors que j'allais m'échapper il m'attrapa par le poignet pour me retenir et me demander :

" Vous êtes possédée vous aussi? "

Possédée ? Alors ce pourrait il que... lui aussi ? Je lui répond en rigolant pour essayer de paraitre naturelle mais je suis plus génée qu'autre chose :

" Possédée ? Ah Ah quelle drôle d'idée ! Comment les gens peuvent ils être possédés ? C'est absurbe ! "

* - Tu t'enfonces...
- Roh arretes t'avais qu'a pas me parler je ne t'aurais pas répondu !
- Je vois... encore la faute à Kurt !
- Oui ... ! Non ! Qu'est ce que tu racontes !
- Alala...*

" Possédée ? Ah Ah quelle drôle d'idée ! Comment les gens peuvent ils être possédés ? C'est absurde ! "

Me répondit-elle en riant. Un rire cachant la vérité, un rire qui n'était pas sincère. Cette fille se payait ma tête! Jje sentais la colère me gagner, chose qui arrivait de plus en plus souvent depuis quelques temps. Mes yeux bruns d'ordinaire si doux et pétillants, devinrent foncés, lançant des éclairs. J'haussa la voix et cria presque:

-Vous me prenez pour un idiot!

C'était quoi le problème? Pour elle un mannequin était stupide? De un je n'étais pas mannequin, du moins pas officiellement, et de deux j'étais loin d'être stupide! Bordel c'était quoi ce foutoir où personne n'était capable de me dire la vérité!

L'homme que j'admirais au regard si doux se transforma soudainement, il cria :

" Vous me prenez pour un idiot ! "

J'ouvre de grands yeux surpris et devient encore plus rouge que ce que je ne l'était !

* - Je t'avais dit que tu t'enfoncais !
- C'est bon, c'est déja assez genant comme ca ! Bon, je vais lui dire !
- Quoi ? Mais tu le connais à peine ! Tu ne sais même pas qui il est !
- Je m'en moque Kurt ! J'ai causé assez de dégats. En plus il a l'air sincère et je te rapelle, juste comme ça au passage, que par ta faute une folle dingue possédée par Jack l'Eventreur nous a pour cible !
- Ne parle pas comme ca de Valen, elle n'est pas comme ça !
- Alors ne parles pas comme ça de Séb et laisse moi faire !
- ... *

J'efface mon sourire forcé pour redevenir sérieuse et le fixe :

" Je... je... Oui ! Je suis possédée par Kurt Cobain ! "

Un long silence tomba entre nous, elle semblait en pleine discussion avec sa "conscience" intérieure. Finalement elle devint sérieuse et se résigna à me dire la vérité:

" Je... je... Oui ! Je suis possédée par Kurt Cobain ! "

Immédiatement, je me radoucis et soupira. Enfin un peu de sincérité dans ce monde pourrit. Kurt Cobain hein? Le chanteur de Nirvana, j'aimais bien ce groupe. Quand j'étais plus jeune je l'écoutais souvent, j'étais dans ma période ados rebel qui en veut au monde. Ça rendait dingue mes parents. Je rit à ce souvenir puis lança d'un ton désinvolte, comme si rien ne c'était passé:

-Alors, on la visite cette Tour Eiffel?

Je commença à gravie les marches d'escaliers. Je me rappela alors que je ne m'étais pas présenté. Je me retourna vers mon interlocutrice, des mèches de cheveux devant les yeux, mon plus beau sourire et lui dis:

-Au fait je m'appelle Sebastian. Sebastian Michaelis.

Séb parut soulagé de ma réponse. Il se mit à rire et comme si de rien il me demanda :

" Alors, on la visite cette Tour Eiffel ? "

Il commença à gravir les marches puis s'arreta et me dit avec un sourir des plus exquis :

" - Au fait je m'appelle Sebastian. Sebastian Michaelis.
- Sébastian... "

Mon angoisse, ma hantise envers moi même, mes doutes... tout s'évapora et un énorme sourire s'affiche sur mon visage !

" Moi C'est Abby. Abby Sasaki ! Chanteuse de Rock "

Une joie intense m'envahie, une joie que je ne pouvais pas expliquer. Je m'élanca dans l'escalier.

" Allez Séb viens ! "

" Moi C'est Abby. Abby Sasaki ! Chanteuse de Rock "

Abby? Son nom était japonais non? Voilà qui nous ferait peut être un point commun. On montait les marches, je maudissais l'absence d'ascenseur, et j'entama la conversation:

-Sasaki, c'est un nom japonais non? Tu viens du Japon? Moi aussi! Enfin, je n'y suis pas né mais ma famille y a déménagé quand j'étais petit. J'ai fais mes études là-bas, et je veux devenir un mangaka. Oui je sais c'est stupide. Je me mis à rire. Mais j'ai une vraie passion pour le dessin, alors autant combiner cette passion avec le mangas non. Désolé, je parles, je parles, pour dire des idioties. Tu dois sans doute trouver ça un peu gamin.

J'étais gêné c'est vrai. Au Japon, les dessinateurs étaient très bien vue. Ailleurs, beaucoup moins bien si on avait pas un nom célèbre.

" Sasaki, c'est un nom japonais non? Tu viens du Japon? Moi aussi! Enfin, je n'y suis pas né mais ma famille y a déménagé quand j'étais petit. J'ai fais mes études là-bas, et je veux devenir un mangaka. Oui je sais c'est stupide. Il se mit à rire. Mais j'ai une vraie passion pour le dessin, alors autant combiner cette passion avec le mangas non."

Sébastian a une voix vraimen merveilleuse, je pourrais l'écouter pendant des heures ! Je me met à avoir un fou rire lorsqu'il me dit :

" Désolé, je parles, je parles, pour dire des idioties. Tu dois sans doute trouver ça un peu gamin "
Je lui réponds alors en souriant toujours :

" Non non il n'y a aucun soucis tu peux parler autant que tu le souhaites. Je suis moi même un peu gamine. Et... j'adore les mangas et cela n'a absolument rien de stupide. Pour te répondre oui je viens du Japon. Mes parents vivent à Osaka. J'étais en école de musique mais j'ai décidé d'arreter pour me lancer dans la vrai musique, les concerts et tout tu vois ? J'aime beaucoup donner des concerts surtout qu'avec Kurt..."

J'arretes soudain de parler me rapellant qu'il m'avait demandait si j'étais possédée. Je m'arretes en plein milieu des escaliers et lui demande :

" Sébastian... que sais tu des esprits ? "

Elle aussi se mit à rire, tant mieux c'était bien plus agréable comme ça.

" Non non il n'y a aucun soucis tu peux parler autant que tu le souhaites. Je suis moi même un peu gamine. Et... j'adore les mangas et cela n'a absolument rien de stupide. Pour te répondre oui je viens du Japon. Mes parents vivent à Osaka. J'étais en école de musique mais j'ai décidé d'arrêter pour me lancer dans la vrai musique, les concerts et tout tu vois ? J'aime beaucoup donner des concerts surtout qu'avec Kurt..."

Osaka? J'y avais été de temps à autre pour voir des amis. Moi je vivais à Tokyo, dans un bel appartement avec ma soeur. Non pas que je n'avais pas les moyens de vivre seul, mais j'étais très attaché à Lena et l'idée de vivre sans elle m'était insupportable. Et puis, j'étais célibataire alors ça ne dérangeait personne.
Elle me parla de sa passion pour la musique, de ses concerts, et de Kurt. Un esprit. Mort. Jamais il n'aurait dû être ici, et surout pas dans le corps de cette femme.

" Sébastian... que sais tu des esprits ? "

C'était étrange de la voir si sérieuse. Nous avions atteint une vue panoramique. Je m'accouda à la barrière, les yeux dans le vague. En fait, je n'avais pas vraiment envie de répondre à cette question, surtout que je n'étais pas possédé alors, je ne pouvais pas savoir ce qu'elle ressentait. Je marmona quelque chose du genre:

-Pas grand chose, juste qu'ils devraient retourner de là d'où ils viennent. Les morts doivent les rester, les vivants ont bien le temps de les rejoindre.

J'étais atrocement superstitieux, alors que le monde soit possédé par des esprits, cela ne m'enchantait guère.

Sébastian s'accouda à la barrière et regarda le paysage. Il me répondit :

" Pas grand chose, juste qu'ils devraient retourner de là d'où ils viennent. Les morts doivent les rester, les vivants ont bien le temps de les rejoindre. "

Je me figea à ces paroles. Par deception ? Par mécontentement ? Il a l'air de se moquer de cela en plus ! Et Kurt qui ne dit plus rien... je m'adosse à la barrière à ses côtés. J'ai pris de l'assurance et l'ambiance et plus détendue que lors de notre rencontre. Je ne peux pas m'empecher de ne pas le regarder et sa beauté m'intimide mais j'arrive pourtant à lui parler normalement maintenant ! Je lui réponds alors :

" Mwé... enfin tu sais personellement, Kurt m'est d'une grande aide. Il m'apprend à jouer correctement de la guitare, corrige mes défauts. En plus je m'entends très bien avec lui même si parfois, et j'appuie bien sur ces mots comme pour les adresser à l'interessé, il m'énerve en faisant sa tête de mule ! Enfin quoi qu'il en soit je ne trouve pas cela désagréable et je connais une fille qui n'a pas l'air de s'en plaindre non plus..."

Abby s'addossa elle aussi à la barrière. Que pensait-elle de moi? Pas grand chose très certainement. Ses paroles me choquèrent, non me...me surprenaient? Non, mais elles me semblaient si étranges.

" Mwé... enfin tu sais personnellement, Kurt m'est d'une grande aide. Il m'apprend à jouer correctement de la guitare, corrige mes défauts. En plus je m'entends très bien avec lui même si parfois, il m'énerve en faisant sa tête de mule ! Enfin quoi qu'il en soit je ne trouve pas cela désagréable et je connais une fille qui n'a pas l'air de s'en plaindre non plus..."

Peut être était-ce parce que je n'étais moi même pas possédé. Pourtant, ma soeur n'appréciait pas du tout la situation. Et le fait qu'un mort, un parasite, s'incruste dans le corps de quelqu'un me révulsait. Je n'osais même pas imaginer que l'on puisse embrasser la personne qu'on aime avec quelqu'un d'autre dans la tête, ou pire encore...Je rougis de ces pensées déplacées, et encore plus en imaginant la tête du pervers. Je regarda Abby, non il n'y avait pas moyen, savoir que quelqu'un d'autre était avec nous me dégoûtait. Je ne le supportais pas.
Je cracha presque avec colère:

-Moi j'en connais qui n'ont rien demandé et qui aimerait que tout redevienne comme avant. Peut ête que je ressens ça parce que je ne suis pas possédé.

Suite à mes paroles, Sébastian s'énerva :

" Moi j'en connais qui n'ont rien demandé et qui aimerait que tout redevienne comme avant. Peut ête que je ressens ça parce que je ne suis pas possédé. "

A cet instant, je sentis Kurt, qui jusque là se faisait invisible, réagir.

* Je... je vais le ! *

Je me battis de toutes mes forces pour l'empecher de me faire crier. Je ne voulais pas me facher avec Sébastian. out avait si bien commencé ! Mais malgrès moi Kurt réussi quand même ... il me fit hurler contre mon gré :

" Non mais pour quoi tu te prends ! Tu crois que..."

A cet instant j'avais une telle volonté que j'arriva à détourner Kurt et à lui répondre toujours en hurlant :

" - Arretes Kurt !!! Ca suffit ! Il a surement des raisons pour réagir ainsi alors arretes !
- Ah oui c'est sur, madame defend son bel inconnu ! Tu ne sais même pas qui il est !
- Arretes ! hurlais je. Séb... Sébastian, je suis désolée..."

Je baissa la tête honteuse. Qu'allait il penser de moi maintenant ?

Suite à mes paroles le comportement d'Abby changea brusquement. Elle semblait lutter contre celui qui la possédait, mais il prit le dessus. Elle se mit à hurler:

" Non mais pour quoi tu te prends ! Tu crois que..."
Je leva un sourcil, je devais avoir affaire à Kurt. Puis, la jeune femme reprit le contrôle, hurlant à voix haute:

" - Arretes Kurt !!! Ça suffit ! Il a sûrement des raisons pour réagir ainsi alors arrêtes !
- Ah oui c'est sur, madame défend son bel inconnu ! Tu ne sais même pas qui il est !
- Arrêtes! Séb... Sébastian, je suis désolée..."

Je la regarda, impassible. Puis je détourna la tête, et siffla entre mes dents. Voilà qui confirmait bien ce que je pensais des esprits. D'un ton plein de sacarsmes, mais aussi compatissant, je lança:

-Tu vois, tu n'as même plus ta propre personnalité à toi. Il suffit que monsieur décide de prendre ton corps pour que tu devienne une simple marionnette. Est-ce là la vie que tu désire mener? Avoir la gloire, la reconnaissance grâce à la musique d'un autre. Car, soyons réaliste, c'est lui qui t'as fait progresser aussi rapidement, même si je ne doute pas de ton talent. Il vit dans ton corps mais à force, c'est toi qui vivra à travers lui. Perdre sa liberté pour un homme mort...quelle triste vie.

Je pensais à ma soeur qui était dans le même cas que Abby et je serra les poings. Je tremblais de rage, et je me sentais si faible, si inutile. Comment moi, simple humain, pourrait changer le monde?

Sébastain détourna le regard et dit :

" Tu vois, tu n'as même plus ta propre personnalité à toi. Il suffit que monsieur décide de prendre ton corps pour que tu devienne une simple marionnette. Est-ce là la vie que tu désire mener? Avoir la gloire, la reconnaissance grâce à la musique d'un autre. Car, soyons réaliste, c'est lui qui t'as fait progresser aussi rapidement, même si je ne doute pas de ton talent. Il vit dans ton corps mais à force, c'est toi qui vivra à travers lui. Perdre sa liberté pour un homme mort...quelle triste vie. "

A ce moment, le monde s'effondra. Je me laissa tomber par terre. A t il raison ? Non... je ne suis pas d'accord. Je suis Abby, Abby Sasaki et personne ne m'enlevera ma personnalité, même pas Kurt ! Je regarda dans le vide, pensive...

* - T'es fièr de toi ?
- ...
- imbécil ! *

Toujours en fixant un point invisible je dis à Séb :

" Et bien, je supposes que tu ne voudras plus me fréquenter maintenant ! C'est dommage, je... je t'aimais bien ! "

Je me relève et continue, toujours en fixant le vide :

" Quoi qu'il en soit, je resterai sur ma position. Kurt est maintenant mon ami et jamais il ne m'a fait de mal. C'est vrai il est très suseptible mais il sait être discret et ne me pourrit pas la vie. Mais je te comprends, tu as le droit d'avoir ton point de vue "

* Abby...je...je suis désolé ! *

Je ne réagis pas à la remarque de Kurt et regarde Sébastian dans les yeux en lui adressant un sourire avant de me retourner.

Mes paroles semblaient l'avoir profondément touché, plus que ce que j'imaginais. C'était normal, elle était liée à cet esprit, chose que je ne comprendrais jamais pour n'être qu'un simple homme. Ce lien qu'elle avait avec Kurt, il devait être fort, mais comment pouvait-elle envisager avoir une vie privée? Elle n'étais jamais seule?

" Et bien, je supposes que tu ne voudras plus me fréquenter maintenant ! C'est dommage, je... je t'aimais bien ! "

Elle se releva et ajouta:

" Quoi qu'il en soit, je resterai sur ma position. Kurt est maintenant mon ami et jamais il ne m'a fait de mal. C'est vrai il est très susceptible mais il sait être discret et ne me pourrit pas la vie. Mais je te comprends, tu as le droit d'avoir ton point de vue "

Je ne la regardais pas, perdu dans le paysage verdâtre de Hong Kong. Je voyais la fumée monter des cheminées des maisons du village. L'eau des rizière brillait sous le soleil, illuminant l'horizon d'argent. Les cris des fermiers me parvenaient aussi, ainsi que ceux du photographe aux prises avec mon patron aux pieds de la Dame de Fer.
Abby...elle ressemblait à Lena dans un sens. Douce, gentille, innocente, ce genre de fille qu'on a envie de protéger. Mais elle n'était pas ma soeur, il ne fallait pas que je le perde de vue. Dans un murmure je répondis:

-Je n'ai pas dis que je ne voulais plus te voir. Tu es Abby comme tu dis, et pas Kurt, même si je ne pourrais jamais avoir la même relation avec toi qu'avec quelqu'un de...non possédé.

J'avais évité la boulette. Je m'apprêtais à dire "normal" et là elle m'aurait giflé à coup sûr! Je leva mes yeux chocolat vers elle et lui souris.

Sébastian contemplait le paysage. Doucement il répondit :

" Je n'ai pas dis que je ne voulais plus te voir. Tu es Abby comme tu dis, et pas Kurt, même si je ne pourrais jamais avoir la même relation avec toi qu'avec quelqu'un de...non possédé. "

Je lui tournais toujours le dos mais à ces paroles je me retourna vivement, la joie me gagna de nouveau. J'étais contente qu'il m'accpete, meme difficilement, comme je suis. Dans un élan d'euphorie je me lança sur leui afin de le serrer dans mes bras mais je m'arreta juste avant de l'enlacer me rendant compte que ce n'étais surement pas le moment ! Génée je lui dit alors :

" Sébastian, je te promets que, quand nous serons ensemble, Kurt ne se ferra pas remarquer et tout sera comme si je n'étais pas possédée ? N'est ce pas Kurt ?"

L'esprit acquisa

" Il a dit oui ! "

Je souris gaiement avant de poursuivre :

" Eh bien, Sébastian, tu as surement du travail qui t'attends non ? Je crois que cet homme te cherche partout. Regarde le courir dans tous les sens comme un poussin recherchant maman poule ! "

Je me mit à rire et commenca à descendre l'escalier.